Peur intense des grands espaces et de ne pas pouvoir être secouru, de rester bloqué ou de ne pas controler la situation ? Tu souffres peut-être d'agoraphobie...
Mais pas de Panique après avoir lu cette page l'agoraphobie n'aura plus de secret pour toi.
Je te présentes en détail ce trouble, tu sauras si tu es vraiment concerné et tu auras toutes les clés necessaires pour t'en libérer si besoin.
Alors installe toi confortablement et profite de ce moment croustillant d'apprentissage !
Plan :
Présentation du trouble
- Historique
- Statistiques et Formes
- Origines et Symptômes, Comment savoir si on est agoraphobe ?
- Traitements efficaces
- Conseils du Psy-Coach
1. Présentation du trouble :
Les Terme Agoraphobie est issue du grec ancien "agora" signifiant "place public" ou "assemblé" et phobos "peur".
L'agoraphobie est une peur intense des lieux publics ou des espaces ouverts. Il s'agit plus précisément d'un crainte de ne pas pouvoir fuir ou être secouru rapidement. L'idée de ne pas avoir le contrôle dans ses situations est importante. On voit aussi parfois la peur d'être humilié, moqué ou non secouru par les autres en cas de symptomes genants comme des vomissements, diarrées, étouffement ou perte de conscience.
Exemples de situations anxiogènes :
- réunions professionnelles ou familiales
- queues au supermarché,
- attentes chez le medecin ou dentiste,
- être enfermé même dehors ou être bloqué
- s'éloigner du domicile
- emprunter les autoroutes
La personne cherche à éviter de plus en plus ses situations ce qui aggravent le problème. En effet plus on évite une situation anxiogène plus elle devient anxiogène... C'est un cercle vicieux. D'où le fait qu'une des possibilités de traitement consistera à se confronter progressivement à ses situations pour s'en libérer grâce au phénomène d'habituation.
L'agoraphobie est très souvent associé à un Trouble Panique (crises d'angoises récurrentes et imprevisibles pouvant avoir lieu n'importe où). Tout comme dans le Trouble Panique il y a une grande peur de perdre le contrôle. Et pourtant c'est le contrôle lui-même qui ne fait qu'aggraver le trouble devedant alors incontrolable. Le problème n'est donc pas la peur qui est irresistible mais de chercher à contrôler quelque chose d'incontrolable...
2. Historique :
C'est le neuropsychiatre Berlinois CARL WESTPHAL qui crée le terme d'agoraphobie ayant remarqué que certains de ses patients ressentaient une anxiété intense en se rendant sur certaines places publiques de la ville.
3. Statistiques et Formes :
L'agoraphobie concerne entre 2 à 4 % de la population.
2 Formes :
- Forme mineur (agoraphobie simple) : Elle se développe entre la fin de l'adolescence et la 30ème année.
- Forme majeure : Survient entre 30 et 45 ans et s'accompagne souvent de crises d'angoisses. En effet la tendance des phobies est l'évitement des situations anxiogènes, ce qui va entretenir et exacerber le trouble. La peur augmente avec l'évitement.
4. Origines et Symptômes :
L'agoraphobie survient souvent après un traumatisme psychique comme un accident, un deuil, une perte d'emploi...
Cela peut s'accompagner d'autres phobies, ou de depression... En effet l'agoraphobie peut limiter le sujet dans ses sorties, éviter et s'isoler de plus en plus...
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Comment savoir si on est agoraphobe ?
Selon le DSM 5 (dernier manuel psychiatrique) le sujet doit correspondre aux critères de chaque lettre :
A) l'agoraphobie est une peur ou anxiété marquées pour 2 (ou plus) des 5 situations suivantes :
- Utiliser les transports en commun (ex : voitures, bus, trains, bateaux, avions)
- Etre dans des endroits ouverts (ex: parking, marchés, ponts).
- Etre dans des endroits clos (ex : magasins, théâtres, cinémas).
- Etre dans une file d'attente ou dans une foule.
- Etre seul à l'extérieur du domicile.
B) La personne craint ou évite ces situations parce qu'elle pense qu'il pourrait être difficile de s'en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptomes de panique ou d'autres symptômes incapacitants ou embarrassants (ex: peur de tomber chez les personnes agés, peur d'une incontinence...)
C) Les situations provoquent presque toujours une peur ou de l'anxiété.
D) Les situations sont activement évitées, necessitent la présence d'un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l'anxiété.
E) La peur, l'anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations phobiques et compte tenu du contexte culturel.
F) La Peur, l'anxiété ou l'évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
G)La peur, l'anxiété, ou ll'évitement causent une detresse ou une altération signitifcative du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
H) Si une autre affection médicale (ex: maldie inflamatoire de l'intestin, Parkinson) est présente, la peur, l'anxiété ou l'évitement sont clairement excessifs.
I) La Peur, l'anxiété ou l'évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptomes d'un autre trouble mental comme :
- la phobie spécifique (ex uniquement l'avion dans l'aviophobie),
- ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (Phobie sociale),
- et ne sont pas liés essentiellement à des obsessions (Trouble Obsessionnel Compulsif),
- à des perceptions de défauts ou d'imprefections dans l'apparence physique (obsession de dysmorphie corporelle),
- à des rappels d'événements traumatiques (Troubles du stress post traumatique)
- ou à une peur de la séparation (anxiété de séparation).
N.B. : L'agoraphobie est diagnostiquée indépendament de la présence d'un trouble panique. Si la présentation clinique d'une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostiques doivent être retenus.
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Certaines personnes peuvent avoir des attaques de paniques d'intensité ou durée variables. J'insiste sur le fait que les crises d'angoisses ne sont pas dangereuse pour la santé. Le problème n'est pas la sensation elle même mais comment nous allons l'interpréter et lutter contre elle créant un cercle vicieux. Mais la personne associe ces épisodes comme une sensation de mort imminente.
Ces épisodes doivent présenter au moins 4 symptômes suivants pour être considérées comme des attaques de paniques :
- palpitations, battements de coeur sensibles ou tachycardie (accélération du rythme cardiaque),
- transpiration
- tremblements ou secousses musculaires,
- sensations de souffle coupé ou impression d'étouffement
- sensation d'étranglement, souffle court,
- douleur, gênes thoraciques,
- nausées ou gêne abdominale,
- sensation de vertige, d'instabilité , de tête vide ou impression d'évanouissement
- frissons / bouffées de chaleur ,
- paresthésies (sensations d'engourdissement ou de picotements),
- déréalisation (sentiment d'irréalité ou arrêt du temps) ou dépersonnalisation (être détaché de soi),
- peur de de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- peur de mourir.
L'attaque de panique atteint son paroxysme en quelques minutes et peut se calmer et disparaitre entre 30 minutes et 1 heure environ...
Les sujets vivent une peur intense et soudaine, des vertiges, une sensation d'étouffement, de perte de contrôle avec des réactions physiques propres à l'angoisse intense. Cela va les amener à redouter certaines situations (comme c'est le cas dans l'agoraphobie) dans lesquelles ils craignent d'avoir peur. Il se met donc en place une peur d'avoir peur (phobophobie). Il vont donc mettre en place une stratégie "dysfonctionnelle" d'évitement qui va entretenir et aggraver le trouble. De plus en plus le patient va chercher à éviter ce qui lui rappelle l'objet de la phobie (espaces ouverts, places publiques).
A force d'éviter et de s'isoler le sujet risque d'entrer dans un repli sur soi et une désocialisation pouvant amener vers un syndrôme dépressif majeur.
5. Les Traitements en psychothérapie :
- Les TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) :
Il sera alors porposé au patient une exposition graduelle de ses situations anxiogènes après avoir appris des techniques de gestion émotionnel et de relaxation pour mieux gérer ses réactions corporelles et pensées catastrophes.
Par exemple il pourra d'abord s'y exposer de manière imaginaire ou virutelle, puis en réalité avec le thérapeute puis seul.
La thérapie ACT faisant partie des TCC de la 3ème vagues pourra également être efficace car il s'agira d'apprendre le lâcher prise.
En effet les récentes études scientifiques montrent clairement que la plupart des problèmes psychologiques sont due à une tentative d'évitement de son expérience intérieure. Et c'est bien sûr le cas dans cette pathologie.
- La PNL (Programmation Neuro Linguistique) :
Parfois critiqué pour manque de resultat scientifique, elle est pourtant extrêmement efficace et rapide concernant les phobies. Il n'y a pas besoin de réaliser des tonnes d'études scientifiques (qui plus est souvent réalisé en laboratoire...) pour démontrer que ça fonctionne. Qui aurait l'idée de faire des études scientifiques pour savoir si une plante médicinale guérissant un problème depuis la nuit des temps fonctionne vraiment...
Il s'agira ici de retrouver un état ressource (typiquement un sentiment de sécurité) dans ses souvenirs et de le coller à la situation posant problème grace à la technique de l'ancrage. Par exemple se replonger dans un état de sécurité vécu dans le passé puis de l'ancrer avec un geste et enfin de l'associer à la situation anxiogène.
- l'EFT (Emotionnal Freedom Techniques) :
L'EFT est aussi une méthode très efficace pour se libérer d'une phobie. Il s'agira de retrouver l'évenement originel ayant amorcé cette phobie et de la libérer. Il s'agira de "tapotter" sur des points du corps afin de libérer l'energie bloquée. En effet selon la medecine chinoise une émotion négative représente un blocage energétique dans le corps. Et en même temps le patient devra répéter des phrases négatives sur son problème, ce qui a aussi un effet libérateur. Dans l'agoraphobie il devra répéter tout ce qui lui fait peur tout en tappotant sur les zones stratégiques du corps (zone d'acupuncture ou d'acupression de la medecine chinoise). On combine donc une libération corporelle et orale (pscyhologique) .
Enfin il sera possible de "réparer la scène" en imaginaire et de retrouver une fois l'émotion libérée un état de paix qui pourra alors être intégré dans tout le corps par visualisation.
- La Thérapie stratégique Brève :
Cette thérapie va mettre en avant les stratégies dysfonctionnelles du patient (évitement, tentative de controler ses réactions) qui aggravent le problème.
Une fois cette prise de conscience ressenti par le patient le thérapeute va lui apprendre une méthode l'aidant à libérer et gérer sa peur.
Cela va être très bénéfique car le patient aura alors une méthode efficace pour gérer seul son problèle ce qui va lui générer une confiance en ses capacités. Un cercle vertueux se met alors en place très bénéfique sur la durée.
- La Thérapie intégrative (que je pratique) va combiner ces méthodes afin de régler globalement et profondement le problème sur la durée (sans rechutes).
Conseils de votre Psy-Coach à Eysines
De manière général,
- le sport et le Yoga va aider à reprendre confiance en son corps et libérer des hormones du bien être (dopamine, sérotonine et endorphines)...
- La méditation de pleine conscience va aider à prendre du recul sur ses pensées catastrophes :
- La relaxation va aider à gérer ses réactions corporelles intenses :
Comme par exemple la cohérence cardiaque qui va calmer le corps, idéal pour tout ceux souffrant de trouble panique.
A faire 5 minutes matin, midi et soir... Il s'agit d'une prévention.
Cette vidéo est la meilleure que j'ai pu trouver pour pratiquer.
Mais il est utile aussi d'apprendre une respiration de base comme la relaxation vagual qui consiste à respirer naturellement sans à coup ou apnée en respirant uniquement par le nez. A l'inspiration le ventre se gonfle et à l'expiration le ventre se dégonfle.
Et si tu souhaites aller plus loin tu es libre de t'abonner à mon magasine hebdo.
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